Purifié au feu de Nara, j'ai touché le divin de mes papilles

Je voulais aller voir un musée sur les ninjas qui avait l'air très intéressant. Devinez quoi ... 
CORONA ! Qu'est ce qu'il me reste ? Les rivières. Parce que cette petite bête elle s'en fiche des virus, elle bosse !

 

Bon, cette cascade là, elle était étrange. Payante 4 euros, avec un parking à 7 euros ... et tout était aseptisé. J'aimais mieux la glace, les cailloux de celle d'avant. Ca faisait un peu plus aventure. La ça faisait tour de grands parents... Mais il n'empêche que c'était très beau. Ce qui m'étonne le plus, c'est la clarté de l'eau. On dirait de l'eau de grotte. Autant les japonais ils balancent du plastique un peu partout, autant quand il s'agit d'endroits protégés un peu loin de tout, ça claque.

Un peu de route dans la campagne japonaise avant d'attaquer un gros morceau de ville. Depuis Nara jusqu'à Himeji, ce sera de la ville, plusieurs villes en fait, mais collées les unes aux autres, si bien que s'il n'y avait pas de petits panneaux pour dire "vous êtes à Osaka" on ne saurait pas qu'on a changé. Et quoi de mieux pour s'imprégner du calme et de la nature ... Qu'un temple !

 

399 marches pour arriver au sommet. Devinez quelle secte bouddhiste ? Le shingon évidement. La même que le pèlerinage, on trouve des similitudes. Ce temple était superbe, un vrai village niché dans un coin de montagne, le silence, les oiseaux, le soleil qui remontre son nez. Des discussions avec les moines sur le temple. Un bon moment. 

Puis direction une ville que je connais bien, puisque je l'ai vu il y a 4 ans. Un indice ?

 

Toujours pas ?

 

Nara, la plus ancienne capitale du Japon, dans laquelle les daims sont sacrés. J'ai eu droit à un nouveau point de vue, puisque tous les parkings sont payants chers et que je voulais passer la nuit ici pour assister à une cérémonie. Je me suis installé dans un coin connu des japonais, une montagne avec une superbe vue.

 

Après une petite randonnée, au atteint le parc, avec des sanctuaires shinto et des temples bouddhistes.

 

Le dernier après la photo il m'a demandé un paiement en grattouilles. C'était rigolo de le voir me proposer d'abord le front, puis les joues, puis le cou, pour que je gratte. On aurait dit un chien.

Les escaliers que personne ne veut prendre, jamais.

 

Pour la cérémonie, à la nuit tombée, les moines ramènes d'énormes flambeaux en bambous, avec une boule de feu au bout. Le bambous faisant bien 5m, le manier doit demander pas mal de forces, mais aussi d'habileté car il est poussé au dessus de la foule (pas au dessus directement mais pas loin quand même).

 

Puis ils courent de l'autre côté du balcon pour faire la même chose, et ils mettent le bambou sans la flamme dans le temple. Ce sera pendant une bonne semaine, pour préparer la cérémonie de l'eau... Oui je sais, brûler des trucs pendant 10 jours pour préparer l'eau, ça n'a aucun sens. Mystère !

 

Après cette belle nuit, je me suis offert une chose qu'on peut se permettre qu'une fois dans sa vie, du boeuf de Kobe. Attention, pas le boeuf qu'on vous propose partout. Parce que le pied du boeuf, c'est du boeuf de Kobe aussi ! Non, un beau restaurant, avec le personnel au top, au 8eme étage. Le cuisinier qui prépare tout devant vous, et entame la discussion sur le Japon, la France, les différences de cuisine, la religion, ... Une expérience sublime, un cadre sublime. Bien que j'ai pensé que je ressemblais à un génie du mal. Il y avait la musique classique, la vue sur la ville, du personnel derrière vous qui remplie votre verre dès que vous le posez. Une fois dans sa vie.

 

Et oui, c'est excellent. Plus que ça même.

 

C'est sympa Kobe, on ne sait pas trop si on est au Japon. 

Bavière ?

Chine ?

Maghreb

Cocorico

Ils font la queue pour ... Du pain de mie ! Oui oui

Chine en force

Je suis allé me coucher sous un pont, le plus grand du Japon, 4km. Une bonne nuit sur une île pour retrouver un peu de calme avant de retourner dans la mélée !