vendredi 14 décembre 2018

jour 39, 40 41 et 42 Winter is here

Jour 39 détour Shinto

Je me suis levé assez tôt. Aucun fantôme … presque décevant pour tout vous dire, après tous les films sur les esprits japonais, mais bon … Je me dirige vers le logement du temple 75 pour y finaliser ma réservation et y poser mon sac ! Ainsi libéré, je me rends d’un pas alerte vers le bangai 17, un tantinet loin de la route principale. J’y croise les élèves et les militaires, tous en uniformes et à vélo ou à pied, se rendant dans leurs classes respectives.


Je me souviens de la peine qui était la mienne à cet endroit précis, sachant qu’il me restait encore 15 km au moins avant de retrouver mon hébergement. Ce coup ci, je n’ai “que” 25 km alors je me permettrais un peu de tourisme.


Bon, pas au démarrage parce que ya rien à voir. Je longe une voie ferrée, je me pousse pour laisser passer les voitures, et je regarde le temps changer de nuageux gris à nuageux noir…
Mais bientôt, j’entre dans un endroit touristique, comme en témoigne les nombreux hôtels, très chers la plupart, et les échoppes de tout. Mais je quitte assez vite cette effervescence pour aller chercher le calme du bangai 17, tout là bas, contre les montagnes. Il est même tellement calme que le responsable des calligraphies a mis 5 bonnes minutes pour arriver !
Le lac m’avait surpris la dernière fois, parce qu’il faisait beau et que les couleurs d’automne se reflétait très bien sur la surface lisse de ce réservoir voulu par Kukai. Mais je suis un peu en retard… Il n’y a plus d’érables, et le temps de ce côté ci de la plaine est menaçant. Alors je file vers ma deuxième destination, Kompira Shrine, ou Kotohiragu pour les locaux. Un des temples shinto les plus visités du Japon, connu pour ses 1380 marches !



Et ça commence pas mal, les premiers escaliers sont encadrés par des petites boutiques de tout. Enfin surtout de bibelots et de restaurants! Beaucoup sont fermés pourtant, mais l’affluence est encore importante. Je n’ai pas envie de voir cet endroit en pleine saison de Sakura … Les personnes se plaignent des marches, des petits panneaux vous encouragent pourtant (ouais ! Tu as monté 100 marches !) mais je n’ai pas le sac ! Alors je file comme si je n’avais pas marché plus de 1000 bornes pour arriver là. Ils sont gentils quand même les japonais, parce que le temple principal est au tier de la montagne. Très beau temple shinto par ailleurs, blindé de touristes. Je m’échappe donc assez vite avec quelques fidèles pour le reste de la montée, vers le petit temple tout en haut. J’y retrouve la paix que j’aime tant, les oiseaux, les discussions calmes des couples ou des amis qui cheminent tranquillement, … Et j’ai la bonne surprise de voir un office de calligraphie. La jeune calligraphe aura accepté de blasphémer pour moi et apposera son sceau sur mon livre Shingon ! Je ne sais pas si c’est une bonne ou mauvaise chose, mais en tout cas, je l’ai !



En redescendant, je me suis dis que j’allais me faire un repas d’anniversaire. Je voulais un vrai restaurant tout beau ! Mais je ne croise que des udons sur le chemin, et croyez le ou non, je ne voulais pas de udons. Alors j’ai cherché un peu plus loin pour finalement tomber sur un restaurant buffet ! Que des costumes à l’intérieur, la seule réponse que j’ai eu à combien ça coûte ? C’est : ça dépend. Mais c’est mon anniversaire alors j’y vais ! (c’est pas mon anniversaire en vrai, avant que tout le monde pose des commentaires ^^, enfin, peut être l’anniversaire d’une de mes personnalités !)



Nous avons donc Poulet tendori, ramens, tempuras, riz complet, takoyaki, salade, jus de pomme pour … 1000 yens! Ouais je sais, c’est pas cher le Japon. Mais en voyant la vitesse à laquelle j’ai terminé mon plateau plutôt bien garnis, la serveuse m’a demandé si j’étais plein ou si je pouvais encore manger ! J’ai pas osé lui dire que je me serais bien resservi s’ils ne fermaient pas !
Retour à la case départ, le shukubo du temple 75. Une chambre pour moi, un onsen, des vêtements propres, un repas délicieux… Une paix retrouvée !


jour 40 Retrouvailles


Nous avions cérémonie à 6h pétantes. Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas réveillé aussi tôt ! Il faut dire que le jour se lève vers 6h30, et que le soleil arrive 30 minutes après. Le problème aussi, c’est que la nuit tombe brutalement à 17h, ce qui oblige à bien calculer son itinéraire si on ne veut pas finir de nuit.

Et cette cérémonie était sympathique comme tout. Déjà, il y avait des hommes et des femmes pour chanter. Il y avait des jeunes en formation, des moins jeunes, et un tout vieux, le Jushoku, qui ne chantait pas, mais qui faisait des trucs sacrés au centre. Le temple en lui même est très grand, et nous sommes 15 pèlerins divers à participer à cette cérémonie. Nous, plus les 8 moines, ça change du temple du bout du ciel où on était 2 ! Une fois les chants terminés, on nous a présenté à la divinité principale, puis on nous a envoyé dans une grotte, sous le temple ! Pas vraiment une grotte, mais un long tunnel qui serpente plongé dans le noir, dans lequel on marche en file indienne en touchant les murs lisses. Et on entend une voix. qui nous dit … des trucs parce qu’il parle pas anglais ! Mais j’entends quand même parler de Kobo Daishi de temps à autre, donc ça va. On accède même à un petit autel éclairé pour le prier, et on repart dans le noir en constatant, grâce à la lumière de l’autel, que les murs sont couverts de dessins de divinités bouddhistes.


Nous voilà rassasiés de nourriture spirituelle, place au petit déjeuner ! Très sympa lui aussi, sauf la portion de natto que je laisse soigneusement dans son emballage afin de ne pas le gâcher. J’arrive à les reconnaître de loin maintenant, ces petits grains qui sentent les pieds.
Je prends tout mon temps aujourd’hui, parce que j’ai un tout petit jour ! Je voulais revoir des personnes du premier tour, Utangura, le couple de retraité qui accueille le monde entier, et le monde entier les aime avais-je marqué lors de mon premier séjour.
Et j’aurais beau faire tout ce que je pouvais :
  • tenter de discuter avec toutes les personnes que j’aimais bien, les messieurs des calligraphies (que des hommes pour 3 temples), un monsieur qui m’a donné une petite statuette, une dame qui balayait devant chez elle
  • faire des grandes pauses pour … rien puisque je n’étais pas fatigué
  • Aller visiter le château, en haut de la colline, avec mon sac pour me ralentir, et passer derrière un groupe de vieux avec guide dans le donjon (tout petit au demeurant)





Et ben j’étais quand même trop tôt à l’hébergement… Mais, alors que je m’approche du dernier temple, qui vois-je au loin ??? Et ben non, je sais que vous attendiez Gemma mais c’est Zachai San !!! Je le hèle, deux fois (il n’est plus tout jeune l’homme aux trois tours de Shikoku) et on se raconte nos journées avec enthousiasme. Il me dit qu’il voulait rester à Utangura aussi, mais que les proprios ne décrochaient pas alors il avait réservé ailleurs. J’avais appelé 3 fois avant d’entendre quelqu’un au bout du fil, alors je lui ai dit qu’ils étaient sûrement un peu en vacances et qu’il fallait insister. Il demande aux voisins, qui ont le portable, et tout est arrangé ! On passera la nuit dans le même dortoir.
Mais avant, il lui reste de la route. Il pose son sac et file vers le temple 80, avant de revenir par le train et retourner là bas en train le lendemain. Moi, je n’étais pas pressé, alors je me suis mis à jour (un peu) sur le blog histoire de ne pas vous laisser sans nouvelles trop longtemps.   
Le traducteur japonais anglais Zachai est très efficace ! On apprend pendant le repas que cet hébergement non officiel mais légendaire sur l’île devrait faire l’objet de régulations pour les JO de Tokyo en 2020. Le couple était bien triste, car la participation qu’ils demandent, modique, peut être vue comme un paiement, et donc faire l’objet de taxes, et il faut s’équiper de détecteurs de fumées, et autres obligations légales. D’un côté, ça empêchera de se retrouver dans des hébergements limites insalubres, de l’autre, les accueils pèlerins non officiels vont avoir du mal à survivre.
Mais entre henros, si le message passe qu’il faut donner 1000 yens, tout le monde le fera sans trop se poser de questions.


On s’échange encore quelques bons plans avec Zachai, on parle saints, spiritualité, sacré, puis on va se coucher. Même si je savais que ça allait être une de ces nuits où je ne dors pas vraiment. Non pas que cela me gène, je ne serais pas fatigué le lendemain. C’est juste une nuit de temps en temps, sur l’île, pendant laquelle je reste les yeux ouverts dans mon lit. Que je lise, que je pense, que je ne pense pas, que je bouge ou pas, je ne dors pas. Alors je patiente tranquillement jusqu’à demain, avec quelques phases d’assoupissements quand même.



jour 41 Le froid

Le matin commence un peu bizarrement. Je suis prié de me lever rapidement parce que Zachai a réussi à se faire emmener jusqu’à la gare pour le premier train de 6h40. À peine le petit déjeuner terminé, je me retrouve dans la rue, de nuit… Qu’importe !
Il y a un moment magique sur l’île, juste avant le levé du soleil, les nuages dans le ciel deviennent rouge pour quelques secondes. Émerveillé par le spectacle, j’ai pas pris de photo. Comme bien souvent. Bien que le smartphone reste très pratique comparé à l’appareil photo, il faut encore que le cerveau pense à le sortir !


J’avais prévu de la nourriture pour midi et demain matin, parce que je me prépare à dormir dans une hutte. Je devais prendre mon dîner dans une supérette, mais elle a fermé ses portes… Cette montagne est connue pour ses pratiques ascétiques assez poussées. Froid et faim, me voilà !
Avant d’arriver à cette montagne, il faut traverser une zone urbaine sans grand intérêt. De quoi renforcer ce sentiment alors que l’on monte la pente. S’élever. Sortir du monde du bruit, des conflits, des propriétés pour trouver les arbres, les oiseaux et le ciel. J’y croiserais un guide, heureux de pouvoir parler des henros alors que je m’étais poussé pour le laisser passer lui et son groupe. J’entends les 88 temples, la marche de 1200km, Kukai, … J’avais envie de lui dire Coco, moi j’en fais 108 des temples, et 1400 km. Mais je ne fais pas ça pour la gloire, mais parce que ces temples supplémentaires sont beaux. Il n’en reste plus que deux, et mon esprit est fixé sur le dernier, car ce sera mon dernier défi. Son petit nom : Otakiji et ses 900 m de haut.


Je croise également un monsieur bien trop heureux de rencontrer un henro lors de sa ballade dominicale avec sa femme. Il parle un peu anglais, alors on échange assez longuement. Il deviendra mon ami sur facebook, et mon plus grand fan sur messenger.
Une oasis me sauve de la famine, une auberge ouverte au milieu de nul part. Je passe la porte, une vieille dame me salue de la cuisine, et me prie de choisir ma place. J’ai le choix, je suis tout seul ! L’endroit est très vieux, blindé de pots de fleurs et de peintures sur Shikoku. Un unique poele à bois réchauffe la pièce, et le thé est directement posé dessus, pour qu’il soit bien chaud. Je commande un curry au légumes, et je me régale. Je ne sais pas comment ses lieux parviennent à survivre. Je suis souvent tout seul, mais le repas reste excellent. Ça ne ressemble pas à du surgelé. Mystère mystère. En tout cas, cette dame m'économise un repas. Je pourrais donc manger ce soir et demain matin ! Merci mamie !



Après mon dernier temple, je m’installe dans une hutte fermée construite par zen kappa dojo, le temple zen qui fait hébergement, et dans lequel j’avais découvert que le zen s’accompagne de grandes douleurs dans le dos et dans les jambes, et que les petits déjeuners étaient stressants ! Sauf que c’était week end, donc pas de cérémonie et pas de ptit déj. Alors ça ne valait pas le coup.
Je me rends compte d’un problème de taille en me rapprochant du sol : il y a du vent alors que tout est fermé. Je mange rapidement et avant même que le soleil ne soit totalement couché, je rentre dans mon sac de couchage. J’avais laissé mes vêtements dedans, pour les trouver chauds le lendemain, mais je me rends vite compte qu’ils vont me trouver froid ! Alors j’enfile mes affaires, ferme le sac à fond, et tente de me réchauffer. Et tous les moments où je me suis dit il est lourd et encombrant ce sac quand même, j’ai vraiment besoin d’une température de confort si basse se sont effacés de ma mémoire. Heureusement qu’il était là, ce sac de compèt ! J’ai même terminé par m’endormir assez longtemps, rassuré par une pensée : c’est ma dernière nuit dehors !




Jour 42 Le bon plan


Je tends une main dehors pour attraper ma montre, et constate avec étonnement qu’elle n’a pas gelé, et qu’il fait jour. Il est 6h30. Une très bonne nuit dans mon sarcophage ! Je reste à moitié dedans pour manger mes céréales muesli, et je m’active. Un départ en fanfare pour réchauffer les pieds qui ne sont pas très contents que les chaussures n’aient pas passé la nuit avec nous ! La descente se passe plutôt bien, dans la forêt encore une fois bien marquée par les typhons, mais je suis sur le chemin du temple supplémentaire 19, autrement dit, pas de chemin. Et ce qui devait arriver arriva, je m’y pommis (pas facile la conjugaison !) Je croise alors une mamie (decidement le Japon, c’est pas jeune jeune, surtout Shikoku ! Non en fait les autres ils travaillent) qui, plutôt que de m’expliquer vaguement la direction, décide de m’accompagner pendant 10 minutes, à pied. Ils sont gentils ces ptits vieux. J’ai le temple pour moi tout seul, comme bien souvent dans les 20 bangais, mais je dois partager le daishido avec un gros matou des rues. Je crois que la règle du il faut pas rentrer dans le daishido ne s’applique pas aux félins. Remarquez, si il se pose sur le coussin en face de Daishi, il aura l’impression de revenir en Égypte antique et que les gens viennent le vénérer lui !
La dernière fois, j’avais demandé ma route à la dame des calligraphies, et son chemin bien compliqué m’avait rallongé. J’ai décidé de me fier à mon instinct cette année. Je pars du temple, et cherche cette fameuse rue verte sur la carte. Verte, ça veut dire quand même un peu importante.  Et c’est bien une voie unique à double sens. Le seul marqueur que je trouverais pour m’indiquer que c’était le bon choix est posé à 50 m de la fin, sur un panneau qui donne le chiffre de la route sur laquelle on arrive. Une double indication bien utile après 15 minutes dans le doute …



Et puis … Et puis c’est la ville, la vraie. Je la voyais d’au dessus, je l’avais déjà traversée, je savais que c’était la misère, mais que voulez vous. Quand faut y aller ! C’est décidément la ville la plus active de l’île, au moins en ressenti. Du trafic, des immeubles, les bruits, l’odeur, … Cela m’avait forcé à m’arrêter la dernière fois, physiquement atteint par les pollutions.

Mais je me sens mieux cette fois ci. Alors j’arrive au Guest House, avec son propriétaire jeune voyageur qui a décidé de se poser et d’accueillir le monde, et qui parle français ! Il a été volontaire 2 ans au Sénégal, je lui dis que je m’en souvenais, puis il cherche dans sa mémoire et me retrouve ! Tu étais avec le monsieur qui trottine autour du Japon ! Sacré mémoire quand même. Après une bonne discussion, et pas mal de café pour moi, et de thé pour lui, il doit reprendre le travail avec les 6 anglais qui débarquent. Je pose mes affaires dans le dortoir, et file pour visiter le jardin de la ville, recommandé par le guide Michelin qu’ils disent sur la brochure. Et je comprends pourquoi. Plus de 1500 pins, des rouges des noirs des blancs, taillés, arrangés. Des pavillons de thé délicatement intégrés au paysage, des scènes crées autour des étangs, des points de vue travaillés et étudiés. Un régal. Mais qui c’est qui a oublié qu’il faisait froid, et qui se ballade en T shirt jusqu’à la tombée de la nuit parce que le jardin est trop beau ?! BIBI !













Je réintègre le GH, avec les anglais qui planifient leur séjour dans le séjour. je dis bonjour, il me répondent et replongent dans leurs livres et smartphone pour caller le plus de chose possible en 2 jours. Ils mangent du lawson. Et je me rends compte que je n’ai pas envie de nourriture de supérette. Mais sur le chemin de retour, alors que je me suis aventuré dans des ruelles pour changer de paysage, j’ai croisé deux caractères que je connais pas trop mal. SU et SHI !

Alors je tente ma chance, et je me rends dans ce tout petit établissement. Sushi bar, c’est à dire que vous vous installez au comptoir, il y a des poissons qui nagent dans des aquariums au fond, des poissons qui nagent moins bien dans des vitrines devant vous, et entre les deux, un monsieur avec un bandeau blanc sur la tête, qui attend vos directives en frottant son couteau. Sauf que … Je sais pas comment choisir ! Personne ne parle anglais bien sûr, même la petite serveuse, mais j’essaye un truc de base. On me demande ce que je veux, et je répond Sushi… Le monsieur me dit Sushi set ? Je dis Oui !!! Et la valse commence. Le voir prendre un morceau de poisson, en couper une tranche très fine pour la jeter, puis vous couper un bon morceau. Une fois les ingrédients préparé, il prend une racine de wasabi pour en faire une petite boulette. Puis il se mouille les mains, prend une petite poignée de riz, place le wasabi, place le poisson ou la crevette ou le poulpe, et presse délicatement entre ses doigts pour en faire une bouchée parfaite. Il vous pose ça devant vous, sur des petits plateaux de bois, vous verse de la sauce soja et mes amis … La prochaine fois que quelqu’un me dit, on mange des sushis ? Et qu’il me sort des petites boulettes avec la feuille noire autour, il se mange une tartine maison ! Là c’était un art culinaire, un délice pour les sens, l’ambiance calme et posée qui allait avec, quelques rires, le saké aidant, mais le respect du travail qui vient d’être accomplis par ce monsieur. La serveuse a négocié pour moi, en cuisine, un prix henro. Autrement, j’aurais payé bonbon. Mais c’était très raisonnable avec la réduction.

Je suis rentré me coucher assez tôt, car il annoncent pas mal de pluie l’après midi, et j’ai du chemin à faire. Mon objectif sera de partir sous les néons, et de terminer avant la pluie. Parce que mon ami du Guest House m’a donné un plan en or. Le gouvernement local a décidé d’aider les bons hébergements à accueillir plus de touristes, pour plus longtemps. Si l’on reste deux nuits, c’est la prefecture qui paye une très grande partie des frais. Donc pour deux nuits, je paye … 440 yens, au lieu de 3000 pour une nuit ! Étant donné que mon seul hébergement possible au temple 87, mon objectif, était un Ryokan à 7000, ce monsieur et son bon plan m’aura fait passer de 10 000 yens à 440 yens. Vous comprenez maintenant mon envie de sushi ! ^^ Il me suffira de prendre le train pour revenir à Takamatsu, et le tour est joué.
Sauf que … sauf que les anglais ne commencent pas la journée tôt, et qu’ils vont réveiller le coréen, le japonais et moi même dans une belle symphonie de rire, de chasses d’eau et de courses dans les escaliers. Si seulement… Si seulement on pouvait leur mettre une peignée au rugby…

Bonne nuit quand même.

3 commentaires:

  1. Tes photos sont incroyablement belles ! =)

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  2. Bonjour mon amis,
    J’attend impatiemment le nouvel article et je dois te dire je suis jamais déçu !
    Ton voyage, ton parcours est exceptionnel, tu me donne de la force c’est magique! Que des bonnes vibrations !
    On en aura des choses à te dire également ! Profite de tes derniers jours et on t’embrasse !

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