vendredi 11 octobre 2019

back dans les bacs ! (contact contact)

Je reprends du service donc on remballe les rimes hypocrites et les grands jeux, j'manie la plume solaire mon blog maitrise l élément feu, j'utilise le clavier comme un samurai son katana, merci Keny Arkana !

Je vais vous passer les détails du vol, une escale bidon a Munich, qui coupe la poire en deux entre la France et le Japon. Autant dire que c'etait direct avec une petite sortie dégourdissante ! Pas de relous dans l avion, pas de turbulences, pas de bons films (un seul en fait, Green Book, que je recommande !) et pas moyen de dormir ... et pour les plus curieux, non, malgré les 12 heures de vol, je n'ai toujours inauguré les toilettes d'avion. Contrôle de la vessie ++. Et puis comme ça, au lieu de courir aux tapis pour attendre, puis aux douanes pour attendre, puis au bureau de change pour attendre, ben je vais aux toilettes et je suis tout seul par la suite ^^. A si, un problème, j'avais un ptit jeune à l'immigration, il avait jamais vu mon visa avant (1900 décernés en France par an, c'est pas courant) et il m'a retenu un bon quart d'heure, parce que mon visa commence par Working (travail) et comme raison principale de visite j'avais coché tourisme... Vous saviez que les japonais étaient pointilleux vous ? Moi oui, mais ça surprend toujours.

Il fait chaud et humide, genre un bon 25 à 7h du matin. Je décide unilatéralement de prendre l'itinéraire le plus long pour me rendre de l'aéroport d'Osaka à ma ville d'Imabari, c'est à dire le bus. Que des avantages :
Il me fait passer par Shikoku, pour les souvenirs.
Il n'a que deux changements, pour les bagages à transporter
Je peux dormir plus longtemps avant d'arriver
Tout est en japonais, les panneaux, les machines à tickets, les chauffeurs... attend, mais c'est pas un avantage du tout ça ! Ca te met dans le bain direct, et j'ai tout maitrisé sauf un élément sournois. Le deuxième chauffeur me dit après avoir prit mes sous (go sen yens, au cas où vous vous demandiez combien ça coûte) et il me lance Roku Di. Roku je connais, c'est 6, mais DI ... Dji c'est l'heure, mais c est pas 6 heures c'est 8 heures ... Dé c'est une préposition mais faut quelque chose derrière (sir, on peut être à la merci sans rien derrière ?) ... Une mamie me fait signe de rentrer malgré l'agacement avancé du chauffeur. Di, c'était la lettre D en anglais, soit le siège qui m'était attribué ! Hé bé !

C'était une sacrée expérience de traverser Shikoku sans marcher. Pour le prix d'un hotel, j'étais de l'autre côté ! Et en filant à toute allure (80 km/h sur une 2x1 voie séparées par des plots donc pas moyen de doubler, c'est ça les (Express way) j'arrive à chopper des wow, le temple 5, le temple 10 ! Et là, c'est le temple 15 super dur, et là, et ici, ... Que de souvenirs, d'endroits, de carrefours, de gens, ... 
J'avais des sentiments mixés envers ce bus, plein de croutons, je ne savais pas à quelle sauce j'allais être mangé parce qu'il s'appelle ... le Salad express (véridique!!!) ! Comme quoi, on fait tout un plat des noms... Il filait pas comme une roquette mais ça avançait. On a quand même frisée l'accident avec une iceberg... Voilà, je crois que j'en ai terminé. Comme brutus avec César !
Bon, les jeux de mots sont nuls, mais j'ai une excuse ! Après le départ à 5h30 (merci les parents) l'avion, les bus, le taxi, j'arrive à destination à 14 h le lendemain. Un beau trajet ! Pensiez vous que j'allais dormir 20h? Allons Allons...
Je rentre, et tombe sur Nishida San, ma mamie du Japon ! Toute contente que je parle 3 mots de plus que la dernière fois, elle me pose dans ma chambre et saute sur son téléphone pour appeler le grand patron, le grand prêtre, qui arrive alors que je n'ai pas encore chargé un téléphone ou ouvert un sac, en bleu de travail ! Quelques salutations d'usage, nos sourires sont suffisants pour dire que l'on est tous les deux ravis de ma présence, et il m'entraîne déjà dehors, pour m'offrir un cadeau (zut, le mien est dans la chambre pensais-je alors) Et le cadeau c'est ... Un bleu de travail ! Bon il ressemble au costume de Rapetou dans picsou magasine, mais je suis content. Il me dit de l'essayer, je m’exécute, il me va comme un gant ( on fait la même taille avec le chef). Puis il me montre une débroussailleuse à lame et me demande si je sais m'en servir. Je dis oui. Et BRRRRRR. Me voilà lancé.
Vous avez trois solution en vrai. Vous dites je suis fatigué, c'est vrai, on vous dit va te coucher. Tu fais mal le travail parce que tu te dis il est gonfle le vieux ! Où tu profites du momemtum pour poursuivre l'effort sans s’effondrer. On termine à la main les mauvaises herbes avec une japonaise qui s'inquiete de mon état de fatigue, tandis que le Jushoku (le chef, faudra vous habituer) jette un oeil de temps en temps à notre travail en hopinant du chef, d'un air de dire pas mal pour un mec qui ressemble à un zombie.On dégage une ancienne forge ! J'espère qu on pourra l'essayer !
 On termine tôt quand même, et il me montre son vrai cadeau. Le onsen exterieur était préparé pour moi specialement. Un petit cabanon de samurai, tout en bois (même les loquets des portes), un bain à 40 degrés, une vue sur la forêt et la ville qui s'allume doucement, ... Je ne le savais pas mais j'ai evité ainsi de partager le onsen intérieur avec beaucoup de monde, l’hôtel est plein aujourd'hui !
Je suis rentré dans ma chambre faire une sieste avant que les gens quittent la salle à manger pour qu'on puisse y manger nous ! Je vous laisse, à bientôt sûrement !

2 commentaires:

  1. Comme dit le coach de rastarocket « et c’est reparti !!! » hâte de suivre ton aventure et plein de bonne chose pour la suite !!

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  2. Coucou,
    Mis à part les jeux de mots avec la salade (qui m'ont fait rire avant que je lise que tu les trouvaient nuls (je suis bon public)), bravo pour avoir tenue aussi longtemps et enchaîner le travail.
    C'est un bon moyen de se remettre du décalage!

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